

Rousserolle effarvatte
(Acrocephalus scirpaceus)
Perchée dans la roselière, une rousserolle effarvatte nous gratifie de son chant alerte et râpeux tout à la fois. Celle-ci a été enregistrée dans la Dombes.

Rousserolle Turdoïde
(Acrocephalus arundinaceus)
Cousine de l’effarvatte, la turdoïde d’aspect un peu plus massif, possède un chant rugueux, voire âpre. Nous pouvons l’entendre dans son milieu naturel.

Phragmite des joncs
(Acrocephalus schoenobaenus)
Son chant peut-être confondu avec celui de la rousserolle effarvatte. Son chant est composé de sons râpeux, rêches, mais aussi de roulades flûtés. Les notes sont véloces et forment de longues strophes où peuvent se faire entendre des imitations. Le chant est assez varié et est plus musical que celui de sa cousine effarvatte.

Hypolaïs polyglotte
(Hippolaïs polyglotta)
Chanteur ou imitateur parfois, l’hypolais polyglotte possède un chant véloce, fluide et agréable à l’oreille. Il semble hésiter en début de strophe avant de se lancer dans des phrases qui peuvent être assez longues.

Fauvette à tête noire
(Sylvia atricapilla)
La fauvette à tête noire fait partie des chanteurs les plus illustres. Elle peut avoir un chant extrêmement inventif en début de saison. Là nous sommes en avril, le mâle tente de séduire sa belle.

Fauvette grisette
(Sylvia communis)
Ce n’est pas la plus musicienne des fauvettes. Son chant est constitué de courtes strophes, assez semblables. Les phrases sont bredouillées. Elle peut néanmoins incorporer à son chant des imitations d’autres oiseaux comme l’alouette des champs, le merle ou le chardonneret.